

1 – Star Wars IV : Un nouvel espoir (Japon)

L’artiste qui a pondu cette affiche a dû sortir du cinéma vers la 4ème minute, juste après l’échappée de C3PO et R2D2 du Tantive IV.
« Ok, y’a deux robots, ils ont une mission militaire. Ils sont poursuivi par l’Empire. Ok c’est bon je l’ai. J’ai saisi l’idée du film. »
À partir de là, ce n’est pas difficile d’imaginer comment représenter tout ça. Comme Ultraman, Kamen Rider, et autres X-OR pardi. Et rien que pour cette vision d’un droïde de protocole gardien de la galaxie et maître du kung-fu à ses heures perdues (combattant, on l’imagine, un Dark -Megazord- Vador géant) je regrette que cet artiste japonais n’ai pas été chargé de la réalisation du Réveil de la Force.
« – Je comprend bien ton idée, mais où sont Luke, Leïa, Han et Chewbacca ?
– C’est des robots ?
– Non.
– Alors, pourquoi tu m’en parles ? »
2 – Alien, le huitième passager (Pologne)

Avant toute chose, vous avez mal lu. C’est écrit OBCY (le nom de la franchise ALIEN en Pologne) et pas non pas ORGY.
Je sais bien qu’ORGY, le huitième passager et ORGY : La résurrection ça sonne bien, mais non. Juste non.
Ensuite, j’ai beau chercher, je ne vois pas. L’Alien est invisible pendant la majorité du film, mais était-ce une raison valable pour nous pondre une tête de serpent multicolore qui crache des yeux de chat et des flammes ? Je ne crois pas.
« – Bon Roger, pour l’affiche, t’as qu’à t’inspirer de ce qui te fait le plus flipper. Ça devrait coller.
– Bah hier soir, j’ai rêvé d’un Kermit la grenouille à écailles, multicolore en plus, et qui crachait des yeux jaunes par les joues.
– Roger. Une question. Est-ce que tu serais pas un peu con par hasard ?.
– Quoi ? Aaah, je dois rajouter des dents pointues, c’est ça ? »
Enfin, après tout, ce poster n’est pas la pire chose qui soit arrivée à la saga made-in Ridley Scott. Rappelez-vous de Jean-Pierre Jeunet.
3 – Les aventuriers de l’arche perdue (Pologne)

Comment faire une affiche de film ?
1. Écrire le titre.
2. Rajouter le nom des acteurs (la règle c’est de mettre le nom d’un acteur au-dessus du visage d’un autre).
3. Représenter graphiquement le meilleur moment du film, la scène qui risque de devenir culte.
Dans le cas du premier Indiana Jones, la meilleure scène dure environ 115 minutes (génériques compris). Vous savez, celle où Indiana Jones est poursuivi par une pierre après avoir volé une idole dans un temple et trouve ensuite un médaillon lui permettant de localiser l’entrée du Puits des âmes, lequel le mène directement à l’arche d’alliance avant les Nazis qui finissent par mourir après l’avoir ouverte.
Bref, du coup, l’artiste a plutôt bien rempli sa part du contrat. CQFD.
4 – Star Wars IV : Un nouvel espoir (Russie)

Driiiing. Les paris sont ouverts. Sous cette boule disco géante à en faire rougir Bernard Minet : est-ce Palpatine ? Dark Vador sous son casque ? La tête de serpent cracheur d’yeux qui s’est échappé d’ORGY, le retour ?
Même si on reste plus proche du look de Cayman dans Les Mercenaires de l’espace ou de Grig dans The Last Starfighter, je dois avouer que ça doit à peu près ressembler à l’idée que se faisait George Lucas de Palpatine (avant de nous pondre le Père Noël raté de centre commercial qui fait office de Dark Sidious dans l’épisode IV).
5 – Christine (Pologne)

Idée de base du livre de Stephen King : Une voiture diabolique (une Plymouth Fury de 58. Ça, c’est pour faire plaisir à Vin Diesel et Paul Walker) tue des gens pour protéger son propriétaire et les empêcher d’être séparés.
Idée de base du film : Une voiture diabolique tue des gens pour protéger son propriétaire et les empêcher d’être séparés.
Idée de base de l’affiche : Un vagin géant avec des dents mange des trucs.