BANDE À PART, c’est qui ? Parcours et panthéon de films affectif des unes, des uns et des autres.
Après un bac scientifique (goût prononcé pour les équations et intégrales), sous l’égide de la formidable mademoiselle Kahn à Strasbourg, Anne-Claire Cieutat, portée par l’enseignement passionnant de mesdames Dolisi et Frantz, opte pour les classes préparatoires Hypokhâgne et Khâgne, et poursuit ses études avec une maîtrise de lettres – dont découlera la publication de l’ouvrage Le Cinématographe selon Gérard Blain, cosigné avec Michel Cieutat et Philippe Roger et paru aux Éditions Dreamland – et un DEA en études cinématographiques partagé entre l’Université de Strasbourg et Boston College (USA).
En parallèle à ses études, elle arpente les plateaux de tournage à des postes divers, appréciant l’esprit d’équipe qui y règne la plupart du temps.
Fin 2000, grâce à une rencontre avec Guy Wach, Anne-Claire Cieutat intègre Radio France en tant que reporter aux programmes à France Bleu, où elle reste quatorze ans. Parallèlement, elle nourrit les pages culture des Dernières Nouvelles d’Alsace aux côtés de Jérôme Mallien, qui la forme au métier de journaliste cinéma pendant dix ans.
En 2012, avec Fouzi Louahem, Annick Holtz et Maxime Owyszer, elle rassemble des plumes, graphistes et photographes de talent : naît BANDE À PART, première revue de cinéma pensée et conçue pour les tablettes en France, qui sera récompensée par deux Digital Magazine Awards à Londres et promu par Apple dans son best of de l’année en 2014. Le titre migre vers le Web en 2018 pour plus de visibilité.
Parallèlement, Anne-Claire Cieutat développe des projets d’avant-programmes sur la scène de cinémas comme UGC Ciné-Cité Strasbourg (Les « Boîtes à trésors »), concocte des soirées en images, musiques et sons au Club de l’Étoile à Paris (Les « Veillées au coin du feu » de BANDE À PART), transmet son goût pour le cinéma d’Alain Resnais à des étudiants de l’Université de Strasbourg, réalise des entretiens de dossiers de presse pour des distributeurs et accompagne les équipes des films lors de débats au Festival du film de Sarlat et aux Rencontres Cinématographiques de Cannes.
Que peut le cinéma pour éveiller les consciences, nous mettre en mouvement et améliorer le vivre-ensemble ? Qu’est-ce que la grâce ? Y a-t-il un lien entre le grain de l’image et le grain de la voix ? Et surtout, comment aider les enfants à trouver leur voie dans l’existence sont autant de questions qui animent la rédactrice en chef de BANDE À PART, très attachée à sa stimulante équipe.
Panthéon affectif en 22 films (susceptible d’évoluer ; ordre alphabétique)
À bout de course de Sidney Lumet
L’Aurore de Friedrich Wilhelm Murnau
Bonne chance de Sacha Guitry
Bright Star de Jane Campion
Call Me By Your Name de Luca Guadagnino
Chambre avec vue de James Ivory
Cœurs d’Alain Resnais
Comme un avion de Bruno Podalydès
Coup de foudre à Notting Hill de Roger Michell
Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy
Le Dernier Métro de François Truffaut
Elle et lui de Leo McCarey
Esther Kahn d’Arnaud Desplechin
E.T. de Steven Spielberg
Le Fleuve de Jean Renoir
Good Will Hunting de Gus van Sant
La vie est belle de Frank Capra
Love Actually de Richard Curtis
Magnolia de Paul Thomas Anderson
Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock
Poesía sin fin d’Alejandro Jodorowsky
Robin des bois de Walt Disney