Rencontres nationales de la bande dessinée d’Angoulême 2018

Cinq bonnes raisons de s’y rendre

Les 4 et 5 octobre se tiendront, à Angoulême, Les Rencontres nationales de la bande dessinée. Au programme : une série de conférences et débats questionnant le lien qui unit bande dessinée et cinéma.

  • Pour visiter le seul musée de la bande dessinée qui existe en France. La Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image, en accueillant l’événement, souligne son ambition de réunir en un même lieu tous les acteurs du « neuvième art ». Depuis sa création, la cité est devenu un lieu incontournable de découverte de réflexion sur la bande dessinée. L’endroit comporte un musée, une maison des auteurs, une bibliothèque publique, un centre de documentation, une librairie spécialisée et un cinéma art et essai. Pendant quarante-huit heures, l’accent sera porté sur les adaptations cinématographiques de bandes dessinées.

 

  • Pour déceler, dans des planches de dessin, des pellicules de cinéma. Beaucoup de films qui ont eu un gros succès au box office sont tirés de bandes dessinées renommées. Le désopilant Astérix : mission Cléopâtre d’Alain Chabat ou la tentative discutable de Spielberg d’adapter Tintin : le Secret de la Licorne sont deux exemples notoires. Avec près de 5000 nouvelles parutions par an, le marché de la bande dessinée est devenu une plate-forme à scénarios. La Vie d’Adèle, Les Herbes folles, Gainsbourg (vie héroïque), Quai d’Orsay, les blockbusters Marvel, autant de longs-métrages variés qui attestent du formidable potentiel de la bande dessinée à porter un imaginaire sur grand écran. Jeudi après-midi, les invités des Rencontres nationales débattront des adaptations des plus célèbres BD et des critiques mettront en avant dix bande dessinées qui mériteraient une adaptation sur grand écran – passionnante tentative de projection mentale et de pronostics sur l’avenir.

 

  • Pour appréhender l’ensemble des bénéfices financiers et artistiques à adapter une bande-dessinée à l’écran. Thierry Groensteen, théoricien de la bande dessinée et modérateur des Rencontres nationales, tissera les liens historiques qui unissent cinéma et BD. L’occasion de comprendre comment l’adaptation profite depuis toujours aux deux industries sur le plan des recettes et de la créativité. Vendredi, des questions plus techniques seront abordées. Par exemple, la participation des auteurs de bandes dessinées aux films adaptés de leur œuvre, leur rémunération, etc.

 

  • Pour assister à une table-ronde sur les séries télévisées. Résolument modernes, les Rencontres nationales se concentreront, vendredi après-midi, sur les adaptations de bande dessinée en séries télévisées. Des producteurs, auteurs et diffuseurs partageront leur expérience sur cet exercice délicat qui suscite beaucoup de questions : Comment fidéliser un spectateur à une histoire ? Comment financer une série tirée d’une adaptation de bande dessinée ? Emmanuel de Franceschi, producteur des séries Titeuf, Lou et Tib & Tatoum, sera présent.

 

  • Pour visionner des films et lire des bandes-dessinées ! Jeudi soir, Bruno Podalydès présentera son film Bécassine. Ce long-métrage, adaptation de la bande dessinée créée par Jacqueline Rivière, sorti en juin dernier, a suscité l’enthousiasme de Bande à part. Vendredi après-midi, l’exposition Goscinny et le cinéma réunira les adeptes du dessinateur comme les curieux qui veulent découvrir des croquis et lire des planches.

 

Ces Rencontres nationales réunissent des intervenants de premier plan : dessinateurs, éditeurs, agents, réalisateurs, producteurs, diffuseurs, acteurs, scénaristes. L’accès à ces échanges entre professionnels et spécialistes est limité. Réservez auprès de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image.