Devenu un rendez-vous incontournable des amateurs de cinéma « de genre », le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) est de retour dans les rues de la capitale européenne, du 14 au 23 septembre. Pour nous mettre l’eau à la bouche, voici cinq raisons de ne pas manquer cette nouvelle édition.
– Pour voir L’Exorciste dans une église. L’idée est si géniale qu’on s’étonne que personne ne l’ait eue avant. Après Les Dents de la mer dans une piscine, la prochaine projection événementielle du festival s’annonce dantesque. C’est à l’église protestante Saint Guillaume (quai des Bateliers) que les fidèles pourront redécouvrir le chef-d’oeuvre de Friedkin.
– Pour savoir si Climax de Gaspar Noé sera le meilleur film « fantastique ». Si on peut s’étonner de le voir en compétition pour le prix du meilleur film fantastique (alors que, sauf erreur de notre part, le film n’a rien de « fantastique »), on est néanmoins ravis de voir à Strasbourg ce film, que les aficionados qui l’ont découvert à Cannes considèrent déjà comme l’un des chefs-d’œuvre du réalisateur d’Irréversible.
– Pour la master class avec John Landis. Le mythique réalisateur américain, invité d’honneur du festival, présentera au FEFFS ses chefs-d’œuvre et ses films moins connus (The Blues Brothers, Le Loup-Garou de Londres, Animal House…). Il participera aussi à une master class animée par Jean-François Rauger, journaliste au Monde et programmateur de la Cinémathèque, Strasbourgeois d’origine.
– Pour le retour de la Zombie Walk. Pas de Vigipirate pour les morts-vivants cette année. Après quelques années d’absence, la drôle de manif’ ensanglantée retrouvera les rues de Strasbourg. Attention toutefois, les costumes type « chasseurs de morts-vivants » sont interdits : zombies only. Near death experience.
– Pour le maëlstrom cinématographique. Vous en connaissez beaucoup, des festivals où se côtoient un film de Kim Ki-Duk (Human, Space, Time and Human) avec un Nicolas Cage ultra-badass (Mandy de Panos Cosmatos) ; où se croisent un inénarrable nanar de Joe d’Amato (Texas 2000 : le Texas, le futur, des néonazis et des Indiens) et un respectable chef-d’œuvre d’Andrzej Zulawski (Possession) ? Nous, non. Alors, on se retrouve à Strasbourg ?