La 31e édition du Festival du Film de Sarlat battra son plein du 8 au 12 novembre. Capitale du Périgord noir et sous-préfecture de la Dordogne, la ville de Sarlat-la-Canéda, au cœur du Sud-Ouest, est devenue en trois décennies un lieu automnal incontournable des rencontres cinématographiques de l’Hexagone. Professionnels, lycéens et public local sont le cœur palpitant de l’événement, qui rassemble des centaines de spectateurs et spectatrices à chaque séance.
Près d’une soixantaine de films seront au menu des cinq jours de gourmandises, entre œuvres grand public et cinéma d’auteur, longs et courts-métrages, nombreuses avant-premières et grands classiques. Les pépites choisies par la directrice artistique Christelle Oscar et son équipe seront réparties en sélection officielle (7 films français), sélection Tour du monde (21 internationaux), section Jeunes Regards (9 français), films jeune public (2), séances spéciales (6), courts-métrages français (6) et programme lycéen (4). En présence, of course, de personnalités en nombre, qui viendront éclairer une partie des innombrables projections, essaimées quotidiennement de 9 h à 22 h.
La sélection officielle regroupe sept opus avec, en ouverture, la deuxième facétie, très personnelle, signée et interprétée par Gad Elmaleh, Reste un peu, avec ses parents, sa sœur et ses proches, et en clôture, Le Torrent, polar réalisé par Anne Le Ny avec José Garcia et André Dussollier. Les cinq autres élus sont Pour la France de Rachid Hami avec Karim Leklou, Shaïn Boumédine et Lubna Azabal, La Passagère d’Héloïse Pelloquet avec Cécile de France et Félix Lefebvre, Les Pires de Lisa Akoka et Romane Guéret avec de jeunes révélations et Johan Heldenbergh, Les Miens de et avec Roschdy Zem, avec Sami Bouajila, Maïwenn, et Rachid Bouchareb, également réalisateur présent avec Nos frangins, avec Reda Kateb, Lyna Khoudry, Raphaël Personnaz et Samir Guesmi.
Parmi les autres sections, Tour du monde déborde de richesses, avec notamment le dernier Ours d’or berlinois Nos soleils de Carla Simon et la Queer Palm cannoise Joyland de Saim Sadiq, mais aussi les créations attendues d’Andrea Arnold (Cow), Hlynur Palmason (Godland), Kirill Serebrennikov (La Femme de Tchaïkovski), Hong Sang-soo (La Romancière, le film et le heureux hasard), Davy Chou (Retour à Séoul) ou Stephen Frears (The Lost King). Parmi les Jeunes Regards, on note les premiers longs-métrages Dalva d’Emmanuelle Nicot et Falcon Lake de Charlotte Le Bon, ainsi que La Montagne de Thomas Salvador, et au sein des Séances Spéciales, le Lion d’argent vénitien et tout récent Prix Jean-Vigo Saint Omer d’Alice Diop.
Au cœur des réjouissances pour les élèves de l’option cinéma venus de tous les territoires français, et en plus de toutes les projections qui leur seront ouvertes, trônera le film au programme du bac 2023, I Vitelloni de Federico Fellini, avec également une conférence, des ateliers, et trois autres perles du maître italien (La Dolce Vita, qui ouvrira la programmation lycéenne lundi 7 au soir, 8 ½, et Fellini Roma). Les scolaires seront aussi à la source des récompenses, puisque le palmarès sarladais accueille un Prix des lycéens, et un Prix du jury jeune, dont les membres décernent aussi les Prix d’interprétation féminine et masculine. Le public dans sa totalité votera quant à lui pour le fameux trophée de la Salamandre d’or.
Pour aller plus loin, le site officiel de la manifestation :
https://festivaldufilmdesarlat.com/
et la chaîne Youtube du festival
BANDE À PART, partenaire du Festival de Sarlat.
