On ne va pas trop loin en affirmant que l’influence de George A. Romero sur le cinéma, sur la culture populaire dans son ensemble et même au-delà, est majeure. Un film, La nuit des morts-vivants coup d’essai, coup de maître, a révolutionné le genre horrifique. Depuis les zombies prolifèrent, on en trouve jusque dans les domaines les plus surprenants, parfois jusqu’à l’overdose…
Romero, lui, a continué au fil des ans à livrer des films passionnants, renouvelant sans cesse son inspiration que ce soit dans ce “sillon zombie“ (Zombie, Le jour des morts-vivants, Le territoire des morts, Chronique des morts-vivants, Survival of the dead) ou dans la partie plus “confidentielle“ de son œuvre (Martin, Season of the Witch, Knightriders, Bruiser, etc.).
En 2011 il était le président du Jury du FEFFS et j’avais eu le bonheur de le rencontrer : en plus d’être un grand réalisateur, c’était un homme vraiment charmant et un interlocuteur intelligent. Ca reste l’un de mes meilleurs souvenirs de journaliste cinéma, et pourtant j’en croise du beau monde !
En ce moment je suis plongée dans le chouette livre-somme que lui a consacré le camarade Sévéon, George A. Romero – Révolution, zombies et chevalerie (PopCorn éditions), donc je pense souvent à lui. Et ce matin… et bien l’annonce de son décès est une très-très triste nouvelle. Alors, voilà, à chaud et sans plus approfondir (d’autres camarades s’en chargeront peut-être) : merci George ! Mais bien sûr : ne revenez pas…