Cabourg, lancement de la saison des amours

Voilà 30 ans que Cabourg a décidé qu’il n’y avait rien de mieux et que la ville le fait savoir au monde. Depuis la plage normande, l’amour rayonne et le cinéma avec lui.

Sous la présidence d’Emmanuelle Béart, le festival ouvre ses salles ce jeudi 9, pour faire défiler jusqu’à dimanche des films « romantiques », ou tout du moins qui ouvrent la voie aux relations amoureuses, ou à l’amour tout simplement.

La compétition des long métrages réunit  toutes les tendances, de Diamond Island, remarqué à Cannes, au taïwanais Zinnia Flower, en passant par La Danseuse, flamboyant premier film de Stéphanie Di Giusto.

Un prix de la jeunesse est aussi remis parmi la sélection, un prix remis par des lycéens parrainés par Alice Isaaz et Rod Paradot, deux lauréats des précédentes éditions.

Portés par la vague cabourgeoise, les films du festival sont souvent inattendus, du panorama à la sélection, et ils éclosent souvent dans le cinéma français comme des petites pépites.

Mais la réussite de Cabourg c’est aussi son éclectisme. Le « petit » festival qui se targue à raison d’être familial n’a peur de rien, et c’est tant mieux. Réunir dans un même jury Joeystarr et Emmanuelle Béart mais aussi Loubna Abidar, Samuel Benchetrit, Éric Reinhardt, Pierre Rochefort, Julia Roy et Céline Sciamma… On aimerait être une petite souris pour suivre les délibérations tant les débats s’annoncent passionnés.

Et mélanger cinéma et happening ? Rien ne fait peur à Cabourg qui a inauguré en amont du festival un « Méridien de l’amour »; 120 clous sur la digue pour symboliser l’absence de frontières et l’universalité de l’Amour. Sans oublier, le long de cette promenade, 5 colonnes représentant l’Asie, l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie, qui portent 104 façons de déclarer son amour sous forme de télégrammes.

Éclectique, vous dit-on. Mais aussi convivial, cinéphile et amoureux : magique !

Jusqu’au 12 juin, à Cabourg.
À suivre sur le facebook du Festival du Film de Cabourg.