Elle était au Festival Premiers Plans d’Angers, du 22 au 31 janvier dernier, la vice-présidente du jury, aux côtés du cinéaste Arnaud Desplechin. Regard doux et droit, élégance de demoiselle toujours respectueuse de ses interlocuteurs, Laetitia Casta s’est prêtée au jeu de cet échange azimuté, en mode coq-à-l’âne.
J’en envoie, bien sûr, mais je n’aime pas trop ces modes de communication modernes. Je suis une romantique, vous savez…
Beaucoup. J’ai pleuré plusieurs fois. Ce film m’a beaucoup marquée.
Rambo ! J’étais enfant.
J’aime beaucoup le train. J’aime beaucoup regarder les paysages défiler, même si pour venir à Angers, j’ai visionné un film.
Oui, très ! Énormément, même.
Ça dépend avec qui !
Pas trop. J’aime me laisser guider. Mais quand je suis seule, je fais en sorte de l’avoir.
Le coquelicot.
Oui, mais il en pousse partout !
Je n’aime pas trop jurer, je n’aime pas la vulgarité. Je suis plutôt du genre à casser des objets et à crier !
Une tasse à café.
Mettre de la musique.
Otis Redding, par exemple.
Oui ! Et ça peut durer des semaines, voire des mois !
Oui, beaucoup. Mais au regard aussi, surtout au regard.
Pas vraiment. Sauf pour le travail, là, oui. J’ai toujours un problème avec l’idée de quitter une situation pour passer à autre chose. Ça génère toujours un petit stress chez moi.
Milou !