L’interview azimutée de Valérie Bonneton

À la faveur de la sortie le 29 mai de Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac, dans lequel elle incarne une mère de famille fantasque aux côtés de Benoît Poelvoorde, l’actrice Valérie Bonneton a accepté de se prêter au jeu de la dérivation mentale induit par notre « interview azimutée ».

 

Aimez-vous votre voix ?

Oui. Et j’aime jouer avec. J’ai pris des cours de chant au Conservatoire et j’adore chanter. 

Une voix qui vous émeut ?

Celle de Romy Schneider.

Un son de la vie qui vous est cher ?

Les sons de la nature : le vent dans les arbres, celui de la mer et celui de la pluie ! J’adore la pluie !

magazine de cinéma - Valérie Bonnet - Interview azimutée

Adepte de la promenade ?

Pas trop. Je suis hyperactive, alors l’idée de me délasser en me promenant ou en flânant n’est pas trop mon truc. 

Avez-vous le sens de l’orientation ?

Pas du tout !

Talons hauts ou talons plats ?

Les deux, mais davantage talons plats. Je suis dingue de chaussures, j’en ai des tonnes ! 

Le comble de la féminité ?

De ne pas montrer qu’on est belle.

Le plat de votre enfance ?

La soupe d’ortie. Ma mère la faisait et la fait toujours.

Le nom de votre chien ?

Gaston.

Votre juron favori ?

Nom d’un chien !

Votre truc pour contrer le trac ?

Je me provoque le trac trois semaines avant de monter sur scène, comme ça, lorsque arrive le moment, je ne l’ai plus. Le trac me submerge avant et le jour venu, je suis cool. C’est bizarre, n’est-ce pas ?

Le mot que vous vous dites avant de monter en scène ?

« La vérité, la folie ! ».

Votre fleur fétiche ? 

La marguerite, qui est aussi le nom de ma fille. 

magazine de cinéma - Valérie Bonnet - Interview azimutée

Aimez-vous plonger ? 

J’adore.

Votre premier geste le matin ?

Une caresse à mon chien et un bonjour à mes enfants. Vient ensuite la préparation du petit déjeuner, qui me réjouit. 

Votre objet fétiche ?

Je ne suis pas matérialiste, je m’en fiche un peu, des objets. 

Adepte des musées ?

Oui. 

Le dernier où vous avez mis les pieds ?

Le Musée du Luxembourg pour l’exposition sur les Nabis. 

Un mot pour définir Benoît Poelvoorde ?

Boule d’amour. 

Votre rapport au silence ?

J’en ai fortement besoin.

Brel ou Schubert ?

Les deux. Mais plutôt Schubert, car je connais bien Brel et j’ai plus à découvrir du côté de Schubert.

Le comble de l’absurde ?

Je passe.

Le parangon de l’élégance ?

Inès de la Fressange. Mais aussi beaucoup de femmes anonymes dans la rue, dont la simplicité peut être sublimement élégante. C’est le contraire de la démonstration. 

Gluten ou sans gluten ?

J’opte pour la farine de petit épeautre. 

Un air qui vous trotte dans la tête ?

La Vie en rose de Piaf. 

 

Tintin ou Milou ?

Milou.