L’interview azimutée de Valérie Bonneton
À la faveur de la sortie le 29 mai de Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac, dans lequel elle incarne une mère de famille fantasque aux côtés de Benoît Poelvoorde, l’actrice Valérie Bonneton a accepté de se prêter au jeu de la dérivation mentale induit par notre « interview azimutée ».
Oui. Et j’aime jouer avec. J’ai pris des cours de chant au Conservatoire et j’adore chanter.
Celle de Romy Schneider.
Les sons de la nature : le vent dans les arbres, celui de la mer et celui de la pluie ! J’adore la pluie !
Pas trop. Je suis hyperactive, alors l’idée de me délasser en me promenant ou en flânant n’est pas trop mon truc.
Pas du tout !
Les deux, mais davantage talons plats. Je suis dingue de chaussures, j’en ai des tonnes !
De ne pas montrer qu’on est belle.
La soupe d’ortie. Ma mère la faisait et la fait toujours.
Gaston.
Nom d’un chien !
Je me provoque le trac trois semaines avant de monter sur scène, comme ça, lorsque arrive le moment, je ne l’ai plus. Le trac me submerge avant et le jour venu, je suis cool. C’est bizarre, n’est-ce pas ?
« La vérité, la folie ! ».
La marguerite, qui est aussi le nom de ma fille.
J’adore.
Une caresse à mon chien et un bonjour à mes enfants. Vient ensuite la préparation du petit déjeuner, qui me réjouit.
Je ne suis pas matérialiste, je m’en fiche un peu, des objets.
Oui.
Le Musée du Luxembourg pour l’exposition sur les Nabis.
Boule d’amour.
J’en ai fortement besoin.
Les deux. Mais plutôt Schubert, car je connais bien Brel et j’ai plus à découvrir du côté de Schubert.
Je passe.
Inès de la Fressange. Mais aussi beaucoup de femmes anonymes dans la rue, dont la simplicité peut être sublimement élégante. C’est le contraire de la démonstration.
J’opte pour la farine de petit épeautre.
La Vie en rose de Piaf.
Milou.