“Bowie c’était le super gros miracle du film – et Gustave Kervern ; on en parlera après ! Mais Bowie en fait, il était écrit dans le scénar’, ma prod’ m’a dit “laissons-le“ – évidemment on ne peut même pas se payer 10 secondes de Bowie, parce que les droits au cinéma c’est super cher pour les musiques. Une fois qu’on a su que le film allait se monter, on a décidé de lui envoyer une lettre, on avait les coordonnées du manager, on lui a envoyé une lettre… Parce que pour moi Bowie, ça représente et mon adolescence (donc un côté régressif quand tu entends les chansons) et un artiste extraordinaire. Et surtout quelqu’un qui défend la différence à tout prix, donc nous, on est un film qui parle de la différence, de plein de genres de différences, et de comment accepter d’être différent et accepter la différence des autres. Bref Bowie c’est quand même le super maître pour ça. Et voilà : on la lui a envoyé en nous disant que jamais de la vie il nous répondra. Et on s‘apprêtait à chercher des remplacements quand soudain on a reçu un mail…“ SUITE ET FIN DE L’HISTOIRE A REBONDISSEMENTS A ECOUTER ICI :
Le système minuté
Il s’agit de laisser jouer le hasard. J’ai arbitrairement décidé de noter ce qui se passe aux 7’, 42’, 70’ et 91’ minutes des films et de soumettre ces moments aux réalisateurs et acteurs venus en faire la promotion.
L’idée est d’être vraiment très précise dans ces descriptions afin que mon interlocuteur puisse réagir au maximum d’éléments, selon ce qui lui importe le plus (le son, les cadrages, les couleurs, etc.). Le choix des mots a son importance également et il arrive que je me fasse reprendre, c’est très bien comme ça.
Chacun s’approprie l’exercice comme il l’entend, mais au final on arrive presque toujours à parler du film de manière concrète, en contournant légèrement le train-train promotionnel.
On pourrait dire que le résultat est à mi-chemin entre la bande-annonce et le commentaire audio, tel qu’on en trouve sur les suppléments DVD.