« Oui, il y a un rapport au cheval important dans ce film, qui est aussi un rapport du coup à la liberté. C’est rigolo parce que Alex était cavalier -moi aussi j’ai fait du cheval quand j’étais gamin, j’ai fait de la voltige équestre, avec des tenues assez improbables, bon bref. Alex a repris l’équitation il n’y a pas longtemps, il a même acheté des chevaux, il y a un cheval dans son spectacle qu’on a monté récemment. Il avait besoin de ça, de se retrouver avec cet animal et de retrouver le plaisir de l’équitation et du coup il en a mis dans le film. »
Le système minuté
Il s’agit de laisser jouer le hasard. J’ai arbitrairement décidé de noter ce qui se passe aux 7’, 42’, 70’ et 91’ minutes des films et de soumettre ces moments aux réalisateurs et acteurs venus en faire la promotion.
L’idée est d’être vraiment très précise dans ces descriptions afin que mon interlocuteur puisse réagir au maximum d’éléments, selon ce qui lui importe le plus (le son, les cadrages, les couleurs, etc.). Le choix des mots a son importance également et il arrive que je me fasse reprendre, c’est très bien comme ça.
Chacun s’approprie l’exercice comme il l’entend, mais au final on arrive presque toujours à parler du film de manière concrète, en contournant légèrement le train-train promotionnel.
On pourrait dire que le résultat est à mi-chemin entre la bande-annonce et le commentaire audio, tel qu’on en trouve sur les suppléments DVD.
Par ailleurs, ces entretiens sont « neutres » : que j’ai aimé ou non les films n’entre pas en ligne de compte, il s’agit avant tout de parler cinéma, sans a priori.