Il signe avec son premier long-métrage, Tout le monde debout, une comédie enlevée aux bons mots et à la direction d’acteurs tonique. Rencontre du coq à l’âne avec un comédien, scénariste et réalisateur qui a le sens du timing.
J’aime ça. Ça me repose. Comme mon métier consiste à faire rire, j’ai besoin de temps en temps de me retrouver et la mélancolie me rapproche de moi-même. Je suis quelqu’un d’heureux, ne vous méprenez pas ! Mais la mélancolie m’apporte la simplicité. Tandis que le rire, c’est une compétition.
Je suis un dingue des comédies anglaises et en particulier de celle-là ! Donc oui, absolument, c’est un hommage. Ces films me nourrissent, ils me font rêver. Il y a quelque chose de vrai et de faux. On a envie d’y croire… Et j’aime les histoires d’amour qui peuvent sembler impossibles de prime abord.
Oui, bien sûr. Le cinéma sert à ça ! On se sent plus léger quand on croit.
La Couleur pourpre de Steven Spielberg avec Whoopi Goldberg. Je me souviens d’avoir vu ce film avec Karin Viard à Cannes. Tout le monde pleurait dans la salle.
Les films du Splendid, comme Les Bronzés.
Oui.
Non. Je ne me perds jamais.
Oui, j’aime marcher. Et souvent je marche sans me rendre compte que j’avance.
Aucun des deux.
Oui. Pour les bons mots, l’intelligence, la finesse. Mais je pense que si je l’avais rencontré, on ne se serait pas entendus. Je ne l’ai que lu, et il a la chance d’avoir écrit pour se faire pardonner d’avoir été détestable.
Nom de Zeus, comme dans Retour vers le futur.
Oui. J’adore.
Oui !
Non.
Harold Lloyd ! Et je porte les mêmes lunettes que lui.
Le dauphin.
Oui, parce le Nautilus, c’est mon enfance. C’est une madeleine de Proust.
Milou.