Dans Bon rétablissement de Jean Becker (en salle le 17 septembre), Gérard Lanvin interprète un homme immobilisé, la jambe dans le plâtre, sur un lit d’hôpital. L’élégant monsieur à la ville tombe donc le costume à l’écran et s’offre le rôle d’un personnage en pyjama qu’une infirmière désertée par la délicatesse qualifie de « petit vieux ». Échange, du coq à l’âne.
Pas du tout. Je bouge beaucoup. Je vis à la campagne, au bord de la mer : je suis en mouvement tout le temps. Et, contrairement à mon personnage dans le film de Jean Becker, je suis très friand des autres. J’aime les rapports et les échanges. C’est aussi dû à mon ancien métier de forain, car depuis l’âge de 17 ans, j’ai l’habitude d’être en contact avec les gens. Et avec moi, il faut que ça bouge. Je ne peux pas rester planté au même endroit trop longtemps.
Je ne fais que ça ! La mer, la plage, c’est le lieu absolu pour ça.
Oui, tout à fait. Je ne suis pas du tout speed. Je fais beaucoup de sport. Ça me détend. Et ça me permet justement d’être contemplatif justement et d’apprécier un paysage. Je ne suis pas quelqu’un de pressé.
Il faut que l’eau soit assez chaude. Je suis du Sud. J’habite à la Baule. L’eau est froide ! J’ai besoin de la présence de la mer, mais pas nécessairement d’y entrer. J’ai besoin de la regarder et j’ai besoin de son énergie. Je ne suis pas très aquatique. Je suis Gémeaux, ce qui est un signe d’air.
L’horizon, ça m’éclate ! Il n’y a pas de limite. C’est le début d’autre chose, mais on ne sait pas quoi. C’est ce qui me plaît.
Oui. Je vais beaucoup au Maroc, parce que c’est un pays que j’adore. Mon métier, aussi, me permet de voyager. J’aime l’idée que le voyage efface vos marques, qu’il vous oblige à vous adapter. S’adapter aux autres, c’est fondamentalement important.
Oui. J’ai des repères. Comme le Petit Poucet avec ses cailloux. J’arrive à retrouver les lieux. En fait, il suffit d’être concentré, de ne pas se laisser distraire.
Non. Pas besoin d’accessoires. J’arrive à me repérer à l’instinct.
Non.
Oui, j’adore dormir. En fait, dès que j’ai une emmerde, je dors. Je le gère comme ça, en me laissant glisser. Je ne cherche pas à lutter. Si quelque chose me fatigue, je glisse et je m’endors, sans problème.
Non, je n’arrive jamais à m’en souvenir. J’ai quelques souvenirs de poursuites, mais je ne sais pas par qui. Ça, c’est un rêve récurrent.
Pas du tout ! J’ai été élevé dans un camp naturiste, je suis à poil au lit et dès que je peux. C’est le réflexe d’un naturiste. Même un maillot de bain, ça me prend la tête. J’ai été habitué à me jeter dans l’eau à poil. Donc le pyjama, c’est un accessoire que je ne connais pas.
Ils ont été acheter des pyjamas qu’ils m’ont présentés : « Les rayures, c’est bien ? ». Je n’avais aucun avis là-dessus !
J’ai eu des chiens, mais ils sont morts. Je n’en ai pas repris. J’avais des dogues allemands. Ce sont des chiens très gentils. Et c’était comme des individus pour moi. Je les ai perdus et ça m’a fait beaucoup de peine.
Non, pas spécialement. Mais suffisamment pour qu’on se regarde quand même. Il ne faut pas oublier que la plupart d’entre nous a besoin de se regarder pour faire le point ! Donc chez moi, il y a suffisamment de quoi faire le point !
Celui de Muriel Robin. A chaque fois qu’elle passe ou que je l’embrasse, ça me reste. Je ne sais pas ce que c’est, il faudrait le lui demander. J’adore !
La rose. J’y suis très sensible. J’en cultive et je les photographie. Regardez, je ne vous mens pas !