Dans Lolo (À retrouver sur CINE+ À LA DEMANDE), qu’elle écrit, réalise et interprète, elle est une mère qui couve son fils et se retrouve victime des manœuvres sadiques de celui-ci envers son nouveau compagnon. À la ville, comme à l’écran, Julie Delpy affiche une fantaisie haute en couleur et se joue de ses névroses à la manière de Woody Allen. Rencontre azimutée, du coq à l’âne, aller et retour.
Lolo de Julie Delpy : À retrouver sur CINE+ À LA DEMANDE
Oui. La voix n’est peut-être pas la première chose qu’on remarque, mais je suis très à l’écoute des voix.
Parfois, j’ai une voix un peu aiguë que je trouve agaçante, mais quand je fume, j’ai une voix plus grave. Cela dit, j’essaie de ne pas fumer !
J’aime assez ça. J’aime quand les choses sont au milieu, pas décentrées, de manière parfois un peu trop obsessionnelle.
Oui, et parfois je peux me sentir très mal à l’aise quand j’entends ma voix se réverbérer. Il y a quelque chose qui m’angoisse dans la réverbération.
Oui, beaucoup, constamment. Je saute d’un truc à l’autre très, très vite et tout le temps.
Même la nuit, malheureusement.
Non. Sinon je ne dors plus ! Mais j’ai une bonne mémoire.
Oui, quand ils sont intéressants. C’était le cas récemment où j’ai fait des rêves super barrés, très complexes, avec des histoires très étranges et très sombres. J’en ai parlé à ma psy !
Beaucoup en anglais.
Oui, il m’arrive de rêver en conduisant ou en faisant la cuisine.
Oui, beaucoup. Je peux marcher des heures et des heures.
Oui, beaucoup. Et j’aime particulièrement les couchers de soleil sur la mer.
Oui, c’est une scène que j’ai écrite et que j’ai vécue avec mon fils. On regardait le soleil descendre dans la mer et quand il a disparu, mon fils a paniqué !
Pouffiasse !
Plats. J’ai mal aux pieds !
Milou. Parce qu’il a le petit diable et le petit ange autour de lui. C’est un personnage rigolo.
Non, j’ai toujours 5-10 minutes de retard. Mais guère plus.
Je texte pas mal, mais je préfère parler au téléphone. Avec les mails et les textos, au bout d’un moment on tourne en rond et il y a un manque de communication.
Les stores de ma grand-mère des années 1960, avec les trous et la lumière qui passe au travers.
Un peu, surtout quand je prends l’avion.
Non. Sauf des bagues que ma mère portait et que je porte quand je prends l’avion.
Oui, c’est une bague qui coûte très cher et qu’on nous a prêtée. C’est un placement de produit qui devait nous rapporter de l’argent et au final, le fournisseur ne nous a rien donné ! Ça arrive souvent dans mes films, j’ai souvent des mésaventures avec les placements de produits.