Dans Vendeur, en salle le 4 mai, il incarne le fils de Gilbert Melki qui se découvre un don pour la vente. Rencontre azimutée, du coq à l’âne et du tac au tac avec le comédien Pio Marmaï.
J’éprouve parfois de la mélancolie. C’est un sentiment que je trouve plutôt doux. Mais je suis davantage porté vers demain que vers hier.
Oui. À Noël, mon père, qui possède beaucoup d’objets africains, m’a proposé d’en choisir un. Ma copine en a pris un qu’elle trouvait beau : une statuette d’homme perclus de petits clous. Je ne sentais pas du tout cette statue et pendant dix jours, j’ai fait des cauchemars de ouf ! J’ai donc rendu la statue ! Mon père m’en a offert une autre, à laquelle nous faisons des offrandes pour calmer les esprits !
L’anti-bling-bling : la sauvagerie ! Petite équipe d’organisateurs, un esprit excessif et impérativement, un tapis qui fera office de radeau. Les gens devront se retrouver sur ce radeau et éviter les rapides dans des descentes infernales. De ce tapis, les gens pourront s’extraire pour accomplir des missions en extérieur, comme récupérer des morceaux du mur du voisin, par exemple, pour en faire offrande à ma statue africaine.
Je suis extrêmement ponctuel, mais le problème, c’est que je suis de moins en moins à l’heure. Sur un tournage, je suis toujours à l’heure, mais en dehors, j’ai malheureusement tendance à être en retard, mais c’est vraiment contre mon gré. C’est un phénomène très curieux : je suis persuadé en partant que je vais arriver à l’heure, mais en fait, l’heure est déjà arrivée. C’est une catastrophe.
J’apprends à le devenir. Avec les hommes et avec mon environnement. J’aime de plus en plus m’ennuyer et ne rien faire. Ce n’est pas quelque chose d’évident pour quelqu’un comme moi qui fait 700.000 activités à la seconde. Il faut que j’apprenne à m’ennuyer.
Je m’assois, je regarde. Ou je ne sors pas de chez moi, comme Philippe Jaenada qui est resté pendant un an chez lui sans sortir, pour écrire. J’aimerais tenter le truc !
Non. Je n’aime pas du tout l’idée qu’il faille sortir, après manger, pour mieux digérer, par exemple. Je préfère rester assis et boire de l’eau de vie ! C’est, selon moi, bien plus efficace pour la digestion.
La route. La forêt. Non, pas la forêt. Le bitume, oui, le bitume.
Six. Six ultra-cool. Toutes. Diaboliques.
Dangereuses. Inconduisibles. Beaucoup trop puissantes. Rares et qui ont de la gueule.
M’arrêter sur une aire d’autoroute et acheter tous les petits sandwichs triangles. Ça a un goût de pâte à modeler salée, j’adore ça.
Chien de la casse. Ou bâtard.
Oui et encore aujourd’hui, je ne suis pas rassuré quand c’est le noir profond. Il me faut une petite source de lumière. Non pas que j’aie l’impression qu’un esprit démoniaque va m’aspirer par le cul, comme dans La Momie contre Elvis Presley, mais quand même, il y a des choses qui me font flipper.
Les sorcières. C’est l’angoisse ultime.
Oui, les gens qui jettent des sorts, des malédictions. Je crois aux micropouvoirs magiques, pas très forts, mais si plein de sorcières se mettent ensemble, là, ça peut devenir très dangereux.
Oui, j’en connais une. Une gentille. Très cool avec moi. Mais faut pas trop la chercher…
Oui. Hier soir, j’ai rêvé que j’avais un petit écureuil apprivoisé qui impressionnait tout le monde. J’étais attentif à ce petit écureuil obéissant qui, en plus, avait des pouvoirs magiques.
Non. Mais j’en fais de plus en plus quand je joue.
Soit la chute, soit la poursuite où je fais du surplace. Il y a aussi le texte que je ne connais pas à 20 minutes de la première. Un grand classique ultra-angoissant.