On l’a quitté dans le très beau Frantz de François Ozon (à l’affiche depuis le 7 septembre), avant de le retrouver dans L’Odyssée de Jérôme Salle (en salle le 12 octobre), où il incarne le fils du commandant Cousteau. Pierre Niney, acteur bosseur, ambitieux et toujours précis dans son jeu, s’en va, ces prochains temps, prendre le large quelques mois à l’étranger, tout en montant sa structure de production. Avant son départ, nous l’embarquons sur nos terres fantaisistes : petits sauts du coq à l’âne, aller et retour.
Oui. J’ai un passe-partout, volé à la Poste, qui m’a permis d’explorer beaucoup de toits de Paris. J’y ai fait des pique-niques, des soirées, des rendez-vous romantiques. C’est un endroit que j’adore et qui offre un autre point de vue sur la ville.
Pas du tout. J’adore la hauteur.
J’aime bien, mais moins. J’adore les motos, j’en fais, mais je ne suis pas un grand fan de vitesse.
Oui, assez, je crois. Et en même temps, non : si vous me voyiez marcher au bord du vide…
Oui. J’en manque. C’est pour ça que j’aimerais parfois habiter en dehors de Paris. En ce moment, j’ai du mal avec le concept de ville, la pollution et le fait de s’entasser.
Je l’ai redéfini en découvrant la plongée pour L’Odyssée. J’aime bien le silence, j’aime être seul, mais en même temps, je suis un animal très social. Rire et voir des gens est vital pour moi. Les deux, en fait, c’est complémentaire. Et le silence est très important dans le fait de raconter une histoire, par exemple, comme dans la musique.
Oui. Sur les tournages, j’ai toujours des playlists particulières que je sélectionne en fonction des rôles. Pour Frantz, il y avait du James Blake, du Chopin, la chanson Des armes de Noir Désir. Pour L’Odyssée, j’écoutais le groupe A Silver Mount Zion.
Oui. J’ai eu pas mal d’histoires d’amour avec des filles qui avaient des accents. J’adore ça, ça promet un ailleurs, une autre culture.
Oui, j’aime bien. En vrai, je ne suis pas très bon imitateur, mais j’aime bien essayer.
Oui, pas très bien, mais j’aime ça.
Non.
J’imagine souvent que je joue dans ma pièce ou mon film. Je me dis que c’est mon projet à moi et parfois ça m’aide à surmonter le trac. Parfois pas.
Oui, carrément ! Pas aux mains en soi, mais à la façon dont les gens communiquent avec leurs mains. Et je sais que je joue beaucoup avec les mains quand je joue naturellement. Je m’étais beaucoup penché sur celles d’Yves Saint-Laurent quand j’ai travaillé ce rôle.
Oui, et je me fais régulièrement engueuler par mon entourage parce que je suis souvent un peu ailleurs, en mode « zone out ». C’est pour ça que j’avais beaucoup aimé le film avec Ben Stiller, La Vie rêvée de Walter Mitty.
Oui. Dans Paris, j’adore. Ou dans les bois à côté de Paris, près de la Cartoucherie, par exemple.
Oui. Sauf à New York.
C’est toujours lié à l’école, je n’ai pas appris un truc et je vais être noté. L’école, le trauma !
Une montre que m’a offerte Jean Dujardin alors qu’il était mon parrain quand j’étais présélectionné pour les Espoirs aux Césars. Il m’avait offert une montre-calculatrice. C’était, pour lui, l’archétype du cadeau du parrain à son filleul. Ça m’a fait rire, parce que je rêvais de cette montre au collège. C’est devenu mon porte-bonheur.
J’adore. J’allais à Hossegor quand j’étais petit, il y avait toujours des cerfs-volants avec des fils coupants. Ils devaient se couper les uns les autres, un truc de barjos. J’adorais ça
Tintin, bien sûr, Tintin. Sûr. Certain. Carrément.