Tantôt working girl (sur Canal Plus), tantôt kaïra (dans le film-phénomène de Franck Gastambide), la jeune Avignonnaise Alice Belaïdi balade son talent dans le paysage audiovisuel français depuis un moment. On vient de la quitter dans Sous les jupes des filles d’Audrey Dana. On la retrouve, le 23 juillet, à l’affiche de Maestro, la comédie pastorale de Léa Fazer, aux côtés de Pio Marmaï et Michael Lonsdale. Échange de textos, du tac au tac.
Très bien et vous ?
Oui… j’ai beaucoup de mélanine, je peux rester longtemps au soleil. En été, je peux lire 800 bouquins en faisant le lézard au soleil. Oui, je lis vite.
Plutôt, oui. Sachant que je ne dors pas la nuit, mais plutôt le matin. La nuit, j’écris. Je me sens plus inspirée quand les gens autour de moi dorment. La solitude, le noir et le silence me plaisent beaucoup.
Du côté droit. Mais bon, je finis souvent en travers, genre étoile de mer.
Je ne crois pas que je me souvienne de cauchemar. Je préfère aussi me souvenir de mes rêves, qui sont plutôt cool. Chelous mais cool.
Non, je préfère laisser mon inconscient travailler à ma place.
Le coca. Je suis coca-colique, je crois.
Je crois que je suis déjà vieille…Il n’y a pas beaucoup de sons de maintenant. Disons que le retour des TLC et des Destiny’s Child me procure un plaisir immense. Je suis née en 87, alors tous les tubes des années 90, je les aime. J’aime aussi beaucoup le reggae, le hip-hop, new-yorkais surtout, le funk, le rap français… Mais toujours à l’ancienne.
Oui, je crois d’ailleurs que j’ai la barbe qui pousse !
Juno ! J’adore. Je peux le regarde mille fois. Quand mes nièces viennent, on se met sous le plaid, avec des gâteaux, du coca (!) et Juno et on est contentes.
Je ne me souviens jamais des blagues ! Ah si… Comment ramasse-t-on la papaye? Avec une foufourche. Voilà… C’est triste, mais c’est la seule que je connaisse.
Je ne crois pas en avoir. Enfin si, j’en aime tellement. Ça dépend de ce que je vois, j’aime les actrices. Alors joker !
Mais c’est vrai, c’est comme pour les acteurs. Et puis je commence à en connaître et du coup, ce que je pense d’eux dans la vie joue aussi, le jugement est biaisé. Je vais par exemple te dire Adèle Exarchopoulos, parce que je trouve que c’est une meuf extra dans la vie.
J’adorerais travailler avec Klapisch. J’adore ses films et le bonhomme.
Très peu. Je fais des crêpes… On me dit qu’elles sont très bonnes. Et des escalopes à la crème avec du riz.
C’est pour ça que je mange beaucoup dehors.
Très ! Le soir, il me faut du sucré ou il y a un problème. Je suis facilement du genre céréales à 4h du matin.
Je suis très active. Il m’arrive très peu de traîner des heures sur le canapé. La vie m’a donné aussi une bonne constitution, je crois. Bon, certes, je ne mange que des conneries, mais en petites quantités. Suivez mon conseil, les filles, ça marche…
Le fait qu’on me le propose. Je ne suis pas ambitieuse, et je n’ai jamais rêvé d’être actrice. Mais c’est arrivé un peu par hasard, parce que des gens ont cru que je pouvais. J’ai saisi les opportunités et j’ai vraiment l’impression d’être une grande chanceuse. Je m’éclate!
Plutôt instinct. Quoique… Un peu des deux. Je suis à fond dans le jeu dans les scènes. Mais dès que ça coupe, je redeviens Alice, et j’y fais très attention.
Les deux. J’ai un chien et un chat, mes compagnons de route, mes potes, mes clowns aussi. Je les adore, ils me font tellement rire. Surtout qu’ils ne s’entendent pas vraiment, alors c’est toujours un peu la guerre civile chez moi.
Oui, voir un peu tout. Je peux passer des Dardenne à Triple Alliance sans problème, pour des raisons et des sensibilités différentes.
Toutes, sauf le mimosa, je suis allergique. Mais merci d’avance.
Je ne sais pas ! On peut y marcher, mais pas trop longtemps, sinon on se noie : il est coupé en deux, ce pauvre pont ! Je peux avouer quelque chose ? Je n’y suis même jamais montée, alors de là à y danser… Je vais le faire, promis. Je vous enverrai la preuve !