Hôtel Transylvanie
Comme pour bien des projets associés au nom d’Adam Sandler, ici producteur du film, la bande-annonce est alléchante. Confier son premier long métrage d’animation à Genndy Tartakovsky, auteur respecté de la première série Clone Wars, paraissait également une bonne idée. Le village factice, le plongeon manqué de la créature de Frankenstein dans la piscine, la scène de douche avec madame Squelette : Hôtel Transylvanie ne manque pas de trouvailles. Hélas, même caché derrière Dracula, dont il assure la voix avec un certain talent, Adam Sandler vampirise une fois de plus l’ensemble. Les gags scatologiques et le sentimentalisme outrancier qui font l’ordinaire de ses comédies en chair et en os contaminent les meilleures intentions du réalisateur, et transforment la fin de séance en véritable épreuve.
Par Sylvain Mazars