Sentenza est le nom d’artiste d’une jeune graphiste de 22 ans, élève en master à l’école l’ESAG Penninghen à Paris. On lui doit l’affiche de Vincent n’a pas d’écailles, premier long-métrage de Thomas Salvador, et aujourd’hui, dans les mêmes tons chauds, celle de L’Effet aquatique de Sólveig Anspach. Visite guidée.
LE CHOIX DU VISUEL
« Le film est à la fois une comédie et un film d’amour. J’ai choisi de faire référence, Sur le visuel de cette affiche, à la scène la plus tendre : ce moment privilégié où les deux héros s’enlacent, suspendus entre le ciel et l’eau. »
LE PLONGEOIR
« Le plongeoir est noir comme un espace infini. Esthétiquement, le noir était la couleur la plus à même de mettre en relief le couple enlacé et de faire ressortir par contraste l’ensemble du visuel. »
LES PERSONNAGES
« C’est l’un des seuls moments du film où explose l’amour, alors que dans la plupart des scènes, on retrouve une veine comique. Là, tout n’est que tendresse et abandon. »
LE TITRE
« Ma première idée était justement le titre : il fallait qu’il soit exposé d’une manière « triomphante » autant que sous-jacente. C’est pour cela que, dans le dessin, le titre n’est pas rapporté, mais devient l’un des éléments essentiels de l’affiche, immense au fond de l’eau transparente. »
LE REFLET
« Le reflet du plongeoir renforce davantage l’idée de l’eau omniprésente dans le film. »
LES CARRELAGES
« Tout le carrelage, tant du sol que de la piscine, a été dessiné à la main – ni avec une règle, ni par ordinateur. Cela crée inconsciemment un effet « artisanal », qui fait référence aussi à la partie islandaise du film. »
LE BLEU
« Le bleu, celui de la piscine, de toutes les piscines du film, est la couleur clé de L’Effet aquatique. Le bleu devait rester la couleur forte de l’affiche. »